Mardi 31 juillet, on a vécu a Hammamet une nuit digne des contes de fées animée par la perle du Liban, Hiba Tawaji accompagnée par le grand Oussema Rahabeni. Hiba a parcouru un long chemin pour arriver la où elle est.
En fait, elle a commencé sa carrière il y’a dix ans après s'être associée à Oussema Rahabani et avoir chanté des poèmes de son défunt père Mansour Rahabeni comme « la bideya we la niheya » et « ya habibi ».
Elle est devenue chanteuse internationale après sa participation à la quatrième saison de The Voice France.
La soirée a commencé avec un morceau symphonique magnifiquement forgé qui nous a donné des frissons et a chatouillé nos sens à travers l'aura magique de l’orchestre et les notes flottant dans l'air.
L'entrée de l’artiste, illuminée par la lune, a incité la foule à crier son nom.
Elle a réussi à donner un concert hors de ce monde, grâce à sa voix grandiose qui a atteint l’apogée et à sa capacité à chanter en arabe, en français et même en dialecte tunisien.
Parmi les nombreux tubes qui nous ont ravis, on compte "enti falayt" inspiré par une triste histoire d'amour. On a également été ébloui par sa performance de « min eli byakhtar » qu'elle a eu le privilège de jouer en Arabie Saoudite, chanson qu’elle a dédiée à toutes les femmes tunisiennes.
En outre, On a eu la chance d’écouter des chansons occidentales telle « vivre » de la pièce de théâtre Notre Dame de Paris dans laquelle elle incarne Esmeralda, mais aussi des classiques tunisiens comme « ya khalila » de Saliha et « sidi mansour ».
La nuit ne pouvait mieux finir qu’en rendant hommage à l'incroyable icône de la musique libanaise, Fayrouz avec « ken el zamen we ken » et « ya sahar el layali » précédée d'une standing ovation.
Crédits photos : © Ahmed Makhlouf Festival International de Hammamet
MOHAMED HICHEM SMAALI