Acrobaties incroyables, jeux d’équilibre, illusions chorégraphiques, costumes et accessoires d’outre-mer, ce samedi, le ballet Chinois de la région autonome de Guangxi Zhuang a enchanté le Théâtre Romain de Carthage par les lumières colorées et vivaces des danseuses et danseur Chinois.

L’Asie en toute sa splendeur ! les spectateurs ont été illuminés par une souplesse et synchronisation poétique des prestations de danses traditionnelles, bien particulières à la République Populaire de Chine, dont le spectacle s’inscrit dans une coopération culturelle entre les deux pays.

La chine, au cœur d’une cohabitation culturelle et religieuse ancestrale, est le foyer à plus de 56 groupes ethniques, dont l’éventail culturel imprègne les différents 15 tableaux de danse présentés lors du spectacle. 

On a pu ainsi découvrir les habits et danses traditionnelles des Kirghizes, originaires des frontières Chinoises de la région autonome du Xinjiang, mais aussi les habitants de la région autonome Ouïghoure du Xinjiang, ou encore du Xian autonome Tadjik de Taxkorgan. 

Le public découvre aussi la Chine musulmane avec « The Ancestors of Muqam Art Ensemble » avec des scènes illustrant la vie quotidienne de cette communauté, mais aussi le « Muqam Xingiar ouighour » classé patrimoine culturel mondial par l’UNESCO.

La variété du spectacle était impressionnante, des ombrelles chinoises, des éventails et des gardes-ongles dorées et ornementées, contorsion acrobatique traditionnelle et moderne, actes de gymnastique et de balances de porcelaines et autres objets, mais aussi, un jeu envoutant sur l’ancien et particulier Gizheng, cithare à 21 cordes. 

Les étoffes du chant du coq « dofé », les somptueuses robes des protagonistes de « La Danse Royale » des Kirghizes, et les broderies raffinées des Ouïghours.

Asma HADDOUK