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Buenos Aires et ses lieux sous influence française

L'Instant M avec InfoTravel vous propose une escapade à Buenos Aires ... 


ZOOM SUR 4 LIEUX EMBLÉMATIQUES DE BUENOS AIRES SOUS L’INFLUENCE FRANÇAISE

En parcourant les rues de Buenos Aires, les voyageurs seront frappés par le mélange riche et éclectique des styles architecturaux. La richesse de la capitale au début du XXème siècle et l’essor de l’immigration européenne ont amené des architectes italiens, britanniques, allemands et surtout français.

En effet, les élites post révolutionnaires se sont tournées vers la France pour s’inspirer des ponts, des routes et des bâtiments publics. L’influence française va également s’étendre au design urbain, à la décoration d’intérieur et l’aménagement paysager.

Zoom sur 4 lieux et monuments emblématiques de Buenos Aires sous l’influence française, une ville que l’on surnomme d’ailleurs « le Paris de l’Amérique du Sud » :

 

Jardín Botánico Botanical Garden 

LE JARDIN BOTANIQUE

S’il y a un bien un français qui représente presque à lui seul l’apport de style français dans le panorama de la ville de Buenos Aires au début du XXème siècle, c’est bien Charles Thays (1849-1934).

En 1892, celui-ci présente à la municipalité de la ville un projet montrant la nécessité de créer un jardin botanique pour des raisons à la fois d’étude, de récréation et d’esthétique. Le projet est approuvé et les travaux commencent sur

sept hectares de terrain où sont plantées plus de 5500 espèces végétales. Il est inauguré le 7 septembre 1898 et est classé Monument Historique National en 1966.

Aujourd’hui, le parc abrite également une grande collection de sculptures et une maison « à l’anglaise » qui accueille des expositions temporaires et des ateliers d’art. L’école de jardinage du gouvernement de la ville, fondé par Charles Thay, se trouve également sur le site.

De nombreux autres parcs et places de la ville ont été dessiné par ce dernier.

Adresse : Santa Fe Av. 3951


LA CATHÉDRALE MÉTROPOLITAINE DE LA PLAZA DE MAYO

Située en face de la Plaza de Mayo, à l’intersection de la rue San Martin et de l’avenue Rivadavia, la Cathédrale Métropolitaine est le siège principal de l’Église catholique d’Argentine. Ce qui fait sa singularité, c’est son profil non conventionnel. Elle ne possède pas de tour, et l’édifice est un étrange mélange de style car sa construction découle d’un long processus d’environ trois

 Catedral Metropolitana Metropolitan Cathedral.


siècles (suite à de nombreuses craintes d’effondrements). La première construction a eu lieu en 1593 et la définitive commença en 1752 sous la direction de l’architecte italien Antonio Masella. C’est en 1822 que l’architecte et ingénieur français Prósper Catelin (1764-1842) et l’architecte, ingénieur et urbaniste, Petro Benoit (fils de l’architecte français Pierre Benoit), ont dessiné la façade, dont les 12 colonnes symbolisent les douze apôtres de Jésus. En 1860, le sculpteur français Josep Dubourdieu se charge de l’ornementation de cette façade en réalisant le bas-relief du frontispice, représentant la rencontre de Jacob avec son fils Joseph en Égypte. Enfin, en 1877, l’architecte Enrique Alberg refaçonna une nef latérale pour donner naissance au mausolée du général José de San Martín, œuvre du sculpteur français (également) Albert Ernest-Carrier-Belleuse.
En 1942, la Cathédrale Métropolitaine a été déclarée Monument Historique National et est considérée comme l’une des œuvres architecturales les plus importantes de la période coloniale.

Les amateurs d’art apprécieront la bâtisse et les chefs d’œuvre qui y sont cachés. De nombreuses visites guidées sont proposées et permettent d’en apprendre plus sur l’atelier, le mausolée, le temple, la crypte et le chœur de l’église. La cathédrale organise également des concerts réguliers d’orgue, de chant et de musique classique.

Enfin, la cathédrale accueille la Nochebuena, la plus grande messe de minuit d’Argentine, à la veille de Noël. Celle-ci était, jusqu’il y a peu, présidée par Jorge Mario Bergoglio, devenu le pape François en 2013.

Adresse : Rivadavia A. y San Martin


L’HIPPODROME ARGENTIN DE PARLEMO

Inauguré en 1876, c’est une oasis de verdure au cœur de la ville de Buenos Aires, à seulement 10 minutes de l’Obélisque. Sa Tribune Officielle et son Restaurant La Paris, classé Patrimoine Architectural de la Ville, conservent la façade originale dessinée par le prestigieux architecte français Louis Faure Dujarric (1875-1943), dans un style Art Nouveau.

L’Hippodrome Argentin de Palermo possède la plus importante piste de course d’Amérique latine, où les chevaux de course et de race pure (SPC) s’affrontent toute l’année.

Il ouvre ses portes au public tous les jours de l’année avec une entrée gratuite et propose une offre gastronomique variée, des salles de machines à sous, des spectacles, des foires, des récitals, un centre commercial et des événements qui ont lieu tout au long de l’année.

Adresse : Del Libertador Av. 4101


LE CIMETIÈRE DE RECOLETA

Prósper Catelin a également dessiné le cimetière de Recoleta, l’un des plus renommés au monde. Plus de 6 400 statues, sarcophages, cercueils et cryptes commémorent certains des fils et filles les plus célèbres d’Argentine, dont Eva Peron, « la madone du peuple argentin ».

C’est un endroit étrangement beau et tranquille, avec ses allées ombragées et ses imposants mausolées de marbre riches en

Cementerio de la Recoleta Recoleta cemetery.jpg
styles architecturaux art déco, art nouveau, baroque et néo-gothique, symboles maçonniques et puissante iconographie religieuse. Plus de 90 de ses tombes sont classées monuments historiques nationaux.



À PROPOS DE LA VILLE AUTONOME DE BUENOS AIRES :

Buenos Aires, la capitale de l’Argentine et la ville la plus peuplée du pays, est située sur la rive ouest de l’estuaire de Río de la Plata, sur la côte sud-est de l’Amérique du Sud. Décrit comme un district autonome, Buenos Aires est une destination touristique de premier plan qui offre un mélange unique d’élégance européenne et de passion latino-américaine. Connu pour être le berceau du tango, la ville abrite également l’opéra, le théâtre et l’art de renommées mondiales, une architecture européenne bien conservée, des traditions autochtones et des restaurants qui débordent de vin de Mendoza ainsi que de coupes de bœuf frais de la pampa. Classée par The Economist comme la meilleure ville d’Amérique latine où vivre en 2017, Buenos Aires est composée de petits quartiers très individualisés, chacun avec ses propres couleurs et formes caractéristiques. La destination attire et satisfait les vacanciers de tous les goûts et de tous les budgets grâce à sa vaste gamme d’hébergement, comprenant les hôtels de luxe, les hôtels-boutiques chics et les marques internationales.


Et vous, quelle ville aimeriez-vous visiter ?




En partenariat avec  Infotravel.fr  




À PROPOS DE L'AUTEUR

Robert Kassous à été le responsable Tourisme à l’Obs pendant près de 20 ans.Photographe, reporter, il a créé et dirigé le Magazine Week-end du Nouvel Observateur. Après un passage d’un an chez Challenges et Sciences et Avenir, il se consacre désormais à son site Infotravel.fr dont il assure le développement grâce à sa formation à Sciences PO Paris Master 2 en Management des Médias et du Numérique. Il collabore à différents magazines print ou web comme Historia, Tourmag, A/R, Cuba Magazine. Passionné de Voyages et de rencontres, il a créé et animé les déjeuners Tourisme de l'Obs pendant 10 ans. Il est également l’invité de grands médias français pour son expertise sur le tourisme, LCI, Soir3, Europe 1, AFP etc. Administrateur du PressClub depuis 2011, il organise avec Isabelle Bourdet, la directrice générale du PressClub de France, des déjeuners afin de connaître toutes l'actualité des Offices de Tourisme, Tours Opérateurs, Compagnies Aériennes, ainsi que toutes les institutions représentatives des professions liées au Tourisme. Avec le Sociologue Guillaume Demuth, il anime des conférences en entreprise ou sur des salons comme le Salon Mondial du Tourisme, Top Résa etc . L'idée étant de comprendre et anticiper les différents changements de comportement des touristes, connaître l’impact des nouvelles technologies, leurs applications et implications dans le monde du Tourisme. Robert est membre de l’Association des Journalistes de Tourisme (AJT).


Source site : Infotravel.fr,