Qui dit Tabarka, dit belles plages, bois artisanal, corail mais surtout de la musique. Ce qu’on remarque à peine arrivé, c’est le grand violant au milieu de la ville nous plongeant d'emblée dans l'atmosphère musicale de la région.  Depuis plusieurs années, Tabarka est devenue la destination numéro une des mélomanes et amoureux du Jazz. Des milliers de visiteurs font leur pèlerinage musical annuel à Tabarka, cette ville conviviale et chaleureuse où l’on trouve une intersection culturelle riche et intéressante.

Ce 20 août 2019, on a célébré l’inauguration de la 47e édition du Tabarka Jazz Festival à la mythique scène de la Basilique. Un événement phare de cette ville. Une conférence de presse a été organisée au prestigieux hôtel La Cigale, où plusieurs journalistes tunisiens et étrangers s’y sont donnés rendez-vous pour écouter le mot du ministre du tourisme tunisien « René Trabelssi ». Celui-ci a remercié l'effort des médias qu'il estime primordiale dans l'ascension du tourisme en général et celui de Tabarka spécialement. Il a souligné aussi l'importance de cette 47e édition qui est un nouveau départ pour ce festival musical, qui selon lui, "a beaucoup ramé depuis quelques années". Le ministre du Tourisme a aussi évoqué plusieurs projets touristiques en lien avec  la ville: La réouverture de nouveaux hôtels, de l'aéroport et l'open sky d'ici 2020 afin d'attirer les touristes locaux et étrangers. René Trabelssi a aussi parlé de la relation spéciale avec nos concitoyens Algériens et il a évoqué le projet d'une soirée Tuniso-algérienne en décembre à Tabarka.

Après le festin à La Cigale, direction la basilique afin de ne pas manquer le premier concert du Festival. Un timbre vocal original, un rythme dansant, des paroles et thématiques variées: Moh Kouyaté, l'artiste guinéen et "Citoyen du monde par sa musique" a su conquérir le spectateur tunisien. Même si on ne comprend pas forcément ce qui est dit à travers les chansons, une sorte d’entente s’est créée entre l’artiste et les assistants. Un festival comme celui de Tabarka, considéré comme l’un des plus importants internationalement, est une preuve de l’influence que la musique puisse avoir et de son rôle dans l’abolition de toutes barrières idéologique et culturelle.

Abir FH