Skander Kacem: L'histoire d'un jeune ingénieur à la tête d'une serre urbaine et biologique
Skander Kacem est un jeune tunisien diplômé en Finance Internationale, travaille au sein de l’INAT (Institut National Agronomique de Tunisie). Il a mis en place une serre urbaine pour booster l'agriculture biologique à travers la méthode de l'hydroponie qui permet non seulement de favoriser la production agricole biologique mais également de d'économiser une très grande quantité d'eau.
Le jeune Skander Kacem a commencé à entretenir son projet avec des recherches sur internet autour de la culture biologique ensuite il a mis son projet en pratique après un voyage en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas qui lui a permis d'élargir ses connaissances sur le même projet.
Grâce à la méthode d'hydroponie il a pu produire une grande quantité de laitues atteignant les 2500 pièces. Il vise par cela à étendre l'expérience sur tout le territoire tunisien et créer un nouveau marché d'export. Cela dit il ne compte pas remplacer les ''cultures qui sont déjà implantées dans le sol'' seulement il estime: ''qu'on a la possibilité de pratiquer cette technique-l'hydroponie- dans les microclimats. Elle permet la valorisation des terres marginales car nous disposons actuellement d’une compétence qu’on peut vendre à l’étranger''.
D'après Skander cette technique peut offrir une production meilleure que celle obtenue par l'agriculture traditionnelle. Il précise que cette méthode de production naturelle ne peut nullement porter préjudice au sol. Il rassure que ''Notre démarche était expérimentale. Nous avons appris en travaillant et en nous inspirant de ce qui se faisait en Europe''.
En ce qui concerne le financement Skander Kacem a rencontré plusieurs difficultés d'ordre administratif et financer néanmoins ceci ne l'a pas empêché de concrétiser son idée grâce à l'aide de I l’Agence de promotion des investissements agricoles (l’Apia), l’Intact de lui avoir accordé la serre et pour l’avoir approvisionné en eau et en électricité et la Chambre nationale de l’agriculture biologique et du tourisme vert (Cnabtv) et Synagri pour le soutien afin de surmonter les problèmes rencontrés.
Bon vent!