Les premiers éco-dômes de Béja seront ouverts au public, à Dar Beya, vers la fin du mois de mai 2019.

Notre maison a un impact sur la planète. Les chantiers de construction produisent des déchets, rejettent des polluants dans l’air et dans l’eau. Les structures, une fois bâties, ont elles aussi des impacts plus indirects : des besoins énergétiques (chauffage, eau chaude, climatisation…).

«Pour renforcer l’affluence des visiteurs étrangers, il faut favoriser des structures architecturales, qui valorisent l’attraction écologique. La relance du tourisme alternatif en Tunisie reste tributaire de la mise en valeur des richesses de la région du Nord-Ouest tunisien, avec son patrimoine et ses sites archéologiques, ses produits de terroir, et ses magnifiques paysages naturels », affirme le propriétaire de la maison d’hôte, Hamdi Ben Frija.

« C’est une architecture fondée à partir de matières 100% naturelles. L’édifice au final résiste à l’eau, et aux tremblements de terre, allant jusqu’à 8 degrés de l’échelle de Richter ».

« Il est vrai que ce style a été déjà adopté, à Seliana, Tataouine, Mornag, et Sejnane… Mais, comparés aux éco-dômes déjà construits en Tunisie, Dar Beya a opté pour le prototype original de l’architecte, nommé le « Moon Cocoon ». Son appellation revient à un concours lancé par la Nasa en 2004, pour créer une maison spatiale, durant laquelle Nader Khalili a remporté le prix du meilleur concept ».

Les éco-dômes c'est quoi ?

Les éco-dômes garantissent une isolation thermique et acoustique. L’été, ces logements garantissent la fraîcheur. L’hiver, ils garantissent la chaleur. Ils sont également d’une étanchéité à toute épreuve.

Ce système de construction atypique est basé sur l’assemblage des sacs de sable enveloppés par de l’argile et du plâtre. « Entre les sacs, on met des zigzags de fil à barbelé, pour éviter le glissement et pour créer le compactage. La difficulté est de les lier ensuite, pour créer des dômes plus petits, fusionnés au dôme central ».

Pour plus d'infos sur ce projet, nous vous invitons à lire notre ancien article à ce sujet en cliquant ici.