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Quand les streets-artistes nous parlent du Covid


Quand les streets-artistes nous parlent du Covid :





Même en cas d’épidémie mondiale, l’art continue d’exister et les artistes, de trouver l’inspiration. 


Pony Wave a peint ces amoureux au temps du coronavirus sur un mur de Venice Beach, en Californie avant le confinement

C’est notamment le cas des street-artistes qui en profitent d’ailleurs pour vendre leurs œuvres au profit des hôpitaux ou d’associations. Du moins pour les petits formats. Car les grands, eux, restent en attendant que la vie dans les rues reprennent, sur les murs où ils ont été créés, partout à travers le monde, eux qui ont souvent été réalisés avant le confinement.

Le jour d'après par SUNRA, Montpellier en France.

Londres, Los Angeles, ou même Rio, les murs du monde entier font figure d’œuvres artistiques engagées. On y retrouve notamment des peintures critiquant ouvertement certains dirigeants comme Donald Trump ou bien le président brésilien Jair Bolsonaro dans leur gestion de la crise de santé publique.

La photo de couverture de notre article a été réalisé par Kobra (Sao Paulo, Brésil) :


"Nous surmonterons cela ensemble, mais séparés. Ou séparés, donc ensemble", a écrit le 5 avril sur Instagram l'artiste brésilien connu pour ses fresques colorées et ses engagements humanitaires. "En ces temps d'isolation sociale necéssaire, nous devons garder la foi. Quel que soient notre emplacement géographique et notre religion, nous sommes unis dans la même prière (...) : trouver une solution à cette pandémie."

Amsterdam, Pays Bas : 

"Super infirmière (c'est le titre). J'ai peint cette "ode" aux professionnels de la santé autour du monde !", a écrit sur Instagram le street-artist allemand FAKE basé à Amsterdam.

Harry Greb (Rome, Italie) :

Cet artiste italien qui a pris pour pseudo le nom d'un boxeur américain mort tragiquement il y a un près d'un siècle, s'est fait connaître avec ses oeuvres pleines d'esprit disséminées dans le quartier romain du Trastevere. La pop culture, Bruce Lee, le kung fu et le film Kill Bill de Tarantino sont quelques-unes de ses obsessions. Il a représenté ici une soignante (en costume de Kill Bill) combattant le coronavirus et le menaçant d'un "Laisse-nous tranquilles".

Eme Freethinker (Berlin, Allemagne)

"Love au temps du corona" a simplement écrit Eme Freethinker le 26 avril 2020 sur Instagram en légende de cette oeuvre réalisée sur ce qu'il reste du mur de Berlin, montrant un improbable baiser masqué entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump.Kobra (Sao Paulo, Brésil)

Melbourne Murals (Melbourne, Australie) 

Dédiée aux "héros en première ligne", cette superbe peinture collective réalisée à Blackrock, une banlieue de Melbourne, est dédiée à tous les soignants, dépeints comme des anges gardiens face à la pandémie.

Nello Petrucci (Pompei, Italie)

Un collage baptisé Sweet home avec la famille Simpson... pour rappeler de rester à la maison.

RBS Crew (Sénégal)

Le collectif sénégalais RBS Crew a choisi de mettre ses bombes de peinture au service de la lutte contre le coronavirus. Il multiplie les fresques de prévention avec un rappel des gestes barrière.

Franko Dine (Albanie)

"Je t'aime mais reste loin de moi", a écrit l'artiste albanais le 28 mars pour accompagner la photo de son oeuvre, en référence à la distanciation sociale qu'impose la pandémie.

Gnash Murals, Angleterre 

"Je ne suis pas un docteur, ce n'était qu'une simple suggestion" a écrit l'artiste, pour rappeler le discours du président américain Donald Trump qui avait suggéré à ses concitoyens de s'injecter du désinfectant pour venir à bout du virus.

Xamoosh (Téhéran, Iran)


Le hashtag en anglais qui accompagne le post instagram  "N'ayez pas peur".


Au final quand on est artiste tout nous inspire !