L’entreprenariat et les Startups sont des mécanismes puissants pour donner de l’espoir, créer de la richesse, démocratiser le capital et générer de l’emploi.

En Tunisie, il y’a un potentiel énorme pour la création de start-ups mais plusieurs facteurs viennent ralentir tout cela, comme les facteurs administratifs et réglementaires, de financement et l’accès à l’international.

Le 11 avril 2017 a été lancé un workshop au Technopark el Ghazala, à l'initiative d'entrepreneurs et de startupers tunisiens intitulé le "workshop Startup Act", afin de "libérer et réaliser le plein potentiel entrepreneurial de la Tunisie".

Lors de ce Workshop présidé par le chef du gouvernement, le ministre des technologies de l’information et de la communication, Anouar Maarouf a présenté un nouveau projet de loi mettant en place un cadre légal aux startups innovantes : « Un projet qui permettra de créer un environnement innovant propice à la création de startups. »

Plusieurs startuppers étaient présents et ont décrit les obstacles auxquels ils ont dû faire face, pour entreprendre des projets dans leur pays, invitant les autorités à agir sur tous ces obstacles pour qu’ils ne soient pas contraints à délocaliser leurs projets en dehors de la Tunisie.

Start-up Act est un projet de loi dont le but est de remédier aux problèmes dont les startups sont confrontées afin de créer des champions nationaux et internationaux.

Le projet de loi a été approuvé par la commission de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure et de l’environnement à l’ARP le 9 mars 2018. Le Start-up Act a été approuvé au Conseil ministériel depuis le 13 décembre 2017 après les efforts déployés par toutes les parties-prenantes depuis 2015.

Le vote du projet de loi relatif à la promotion des start-up, le Start-up Act, prévu pour lundi, 26 mars 2018, par l’Assemblée des représentants du peuple, a été reporté à une date ultérieure.