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Le tunisien Abbes Boukhobza expose et peint en direct au siège de l’ONU à Genève.

Abbes  Boukhobza, né le 12 mars 1987 à Djerba. Il avait familiarisé l’art grâce à son père si Abderrazek alors commerçant résident à Sidi Bou Saïd. Ceci lui a permis de côtoyer pas mal d’artistes de la capitale, et c’est ainsi qu’il a commencé à jouer avec le pinceau avant que le destin a failli leur retour définitif à Djerba.

A 20 ans, Abbes commença à mettre les pieds dans le monde des couleurs grâce à son maître-artiste Abderrazak Sahli. Ce dernier aura après son départ, un vibrant hommage de son élève par une exposition à Djerba. Claude F. Pollak dit que « L’autodidacte n’apprend pas tout seul, mais ses maîtres, ses guides, ses sourciers, car il en a toujours, ne sont pas les enseignants habilités par l’institution scolaire à délivrer dans le cadre scolaire les connaissances et à en certifier par des titres la possession.» D’ailleurs, Abbes a beaucoup pris de Feu Sahli dans son style qui l’a parfaitement développé par la suite. 

En réalité, la vie de Bokhobza a été toujours une histoire d’hommages et de reconnaissance, le jeune commença à se faire remarquer au cours d’une exposition dédié à Feu Pablo Neruda à Aubervilliers. Il accompagna sa tournée par la suite, à Strasbourg, Fès et Casablanca et 4 ans après à Alger.

Abbes et son père ont été invités une fois en 2010 par Mahmoud Chalbi pour une exposition commune à l'espace culturel "El Teatro". Un an après, il marqua présence au « Salon des artistes indépendants » au Grand Palais à Paris.

En effet, ses participation au « Printemps des Arts »  à la Marsa  puis à Gammarth, tisseront sa toute première rencontre avec les mécènes tunisiens de l’art et comprendra leur marché. Un marché loin de l’ordinaire, là où tout a commencé, ses premières aquarelles qu’il vendait aux touristes.

Plus tard, une nouvelle expérience commença en 2013 après son déménagement à Paris, il travaille donc avec le Maître François Rouan dans son atelier à Chantilly, expose à la Galerie Mona Lisa et au Salon du Livre de Paris. En 2014 Abbes participa avec une fresque murale dans son l’île natale dans le cadre du méga  évènement « Djerbahood » du galeriste Mehdi Ben Cheikh.


Fresque murale de Boukhobza à Djerbahood (Photo de Street Heart)


Mais depuis 2015, il travaille pour la prestigieuse Fondation OPEJ, baron Edmond de Rothschild qui lui cède le passage vers ses plus grands acheteurs avec deux sculptures vendues pour le  Château de Maubuisson, deux grands tableaux pour le siège, sept tableaux pour le Château de Rueil-Malmaison et une fresque murale dans les bureaux à Sarcelles.

Inlassable exposant, avec « l'Homme Libre », « Cœur ouvert », « Traces du futur » et bien d’autres expositions,  la dernière était en 2018 à Djerba pendant le pèlerinage de la Ghriba sous le nom « Houch et Bibene : d’une Porte à l’autre ». Idem pour les illustrations d’ouvrages, on trouve Abbes dans « TRIPALIUM » de Gérard Haddad, « D’ABRAHAM A FATMA » de Hicham Kacem et « SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE » de Hocine Oued.

Aujourd’hui, les pieds sur terre et la tête dans les nuages, le jeune artiste fonce reveux et plusieurs figures emblématiques le soutiennent. Ce jeune plein d’énergie élève cette fois la barre si haute, et nous parle de son honorable participation ce 19 septembre 2019 au fameux « Peace Talks » annuel dans le cadre la semaine internationale de la paix au palais de la nations unies à Genève. En cette journée internationale de la paix, co-organisée par l’Office des Nations Unies à Genève, Interpeace et la Geneva Peacebuilding, des intervenants du monde sont invités à parler de leurs expériences et leur perception de la paix autour du thème de la confiance.

Il est bien de mentionner que la participation était imposante avec son exposition « Houch et Bibene » qui illustrent la vie traditionnelle entre des musulmans et des juifs de Djerba, et 17 tableaux qui ont fait le voyage de Tunis jusqu’au Palais des Nations Unies. Mais pas que, le tunisien a fait son show sous la titanesque coupole de l’ONU, il a été invité à peindre une œuvre en direct sur le même thème. On lui a demandé de peindre ce tableau en seulement deux heures de temps, alors, il a changé de tenue et au boulot. Quand il a commencé, Abbes nous exprime qu’il avait senti quelque chose de spécial, comme s’il peignait sa vie, l’image de son maître Feu Sahli, sans lui il ne saurait y être. Boukhobza est tellement fière d’avoir représenté son pays par ce Live-painting, et son travail a été apprécié par la Directrice Générale de l’ONU à Genève Madame Tatiana Valovaya.

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De ce fait, l’artiste adresse ses remerciements les plus sincères à monsieur Sami Nagga et pour les missions tunisienne et suisse à Genève pour la qualité d’accueil et le soutien et  pour la Maison Suisse. Bokhobza exprime également sa gratitude à monsieur le ministre du Tourisme et de l’Artisanat René Trabelsi pour son encouragement et d’avoir anticipé pour débloquer les aléas administratives du transport des fresques ainsi que son digne parrain monsieur Mohamed Ben Jemâa, DG de la société Ben Jemaâ Motors. Sans oublier ses amoureux parents.


Abbes avec la Directrice Générale de l’ONU à Genève Madame Tatiana Valovaya

A vrai dire, ses fresques murales, peintures, ses acryliques, elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Un parcours couronné d’exploits mais aussi de difficultés, la prochaine escale de l’exposition « Houch et Bibene » sera le 11 décembre 2019 au siège de l’ONU à New-York ! Oui New York! Un appel aux institutions tunisiennes et aux mécènes pour qu'ils soutiennent cette belle promotion pour la Tunisie et à travers lui la jeunesse tunisienne.



L’assistance sous la coupole de l’ONU (Photo de Peace Talks)

Mehdi Louati