« Digital(E)- le Forum de l’innovation au féminin », trois jours riches en espoir…

Qui a dit que les femmes n’étaient pas douées en informatique ? Sûrement un de ceux qui ne se sont toujours pas rendu à l’évidence que l’intelligence et la créativité sont le propre de la gente féminine…

Pour ceux qui ont encore des doutes quant aux compétences digitales des femmes, un évènement en or leur prouvant tout le contraire, s’est tenu à l’occasion de la journée internationale de la femme à l’institut français de Tunis en partenariat avec Next Women.  Du 08 au 10 Mars, l’instant M s’est rendu sur les lieux du forum autour du thème : « digital(e) forum de l’innovation au féminin. »

Entièrement dédié aux jeunes femmes entrepreneur(es) dont la start-up est digitalisée, le forum regorgeait de jeunes femmes toutes aussi pétillantes et créatives les unes que les autres, aux projets à la fois innovants, éducatifs et très utiles à la société tunisienne. Comme l’a si bien dit Madame Sophie Renaud lors de son pitch, (directrice de l’institut français) « qui mieux que les femmes pour être créative ? »

Réellement, la femme étant présente sur tous les fronts, laissez-moi dire en toute franchise qu’elle l’est même en première ligne, est bel et bien celle qui connaît le mieux les nouveaux besoins de la société civile.

 Par ailleurs, un des principaux atouts du digital est qu’il offre beaucoup de flexibilité. Celle-ci, ô combien vitale aux femmes jonglant avec brio entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle, est devenue LA solution pour que celles-ci puissent allier travail et vie de famille.

 Le meilleur exemple pour illustrer ces dires reste l’expérience du télétravail. En effet, depuis mars dernier, bon nombre de femmes ne cessent de vanter cette nouvelle manière de travailler : « nous n’avons plus à choisir entre notre foyer et notre carrière, je gère mieux mon temps et je peux enfin respirer. » (Ne parlons même pas des réunions où on est à moitié en pyjama, un pur bonheur). 

Plus sérieusement, bien plus productives grâce à cette nouvelle formule de travail largement moins contraignante, l’esprit des femmes enfin aéré, ne cesse de faire preuve de grande créativité.

Ainsi, assistons-nous à une accélération de l’entreprenariat féminin avec de nombreuses start-up florissantes toutes conçues pour nous faciliter la vie.

Qu’il s’agisse d’éducation des enfants, de faire du sport, de moyens de transport, d’écologie ou même carrément de gaspillage alimentaire, les femmes que nous avons rencontrées à cet heureux évènement n’ont quasiment rien laissé au hasard.

Pour n’en citer que quelques-unes, voici les start-up coup de cœur de l’Instant M :

• WeMove. C’est une application qui vous permet de réserver les cours de sport les plus proches de chez vous. Elle fonctionne en partenariat avec plusieurs salles de sport. Plus d’excuses pour ne pas se bouger …
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• Soul and Planet. C’est une plateforme digitale sur un site et une page facebook qui regroupe les produits alimentaires et cosmétiques 100%naturels pour une bonne healthy life style.
• HAWKAR. C’est une voiture électrique éco-responsable conçue pour les personnes à mobilité réduite par une jeune femme dynamique à mobilité réduite et en fauteuil roulant… Khadija Jallouli, un excellent modèle à suivre.

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• Foodealz Tunisie. C’est une application qui fonctionne en partenariat avec les points de vente alimentaires, les restaurants, les fast-food et pizzerias. A la fin de la journée ou à l’approche des dates limites de consommation, il y a énormément de gaspillage alimentaire dû aux produits invendus. Afin de ne plus jeter à la poubelle ces aliments tout à fait encore consommables, cette application signale à ses utilisateurs où ils peuvent faire des achats bénéficiant parfois jusqu’à 90% de réduction. Elle n’est pas belle la vie ?

Nous vous invitons à découvrir toutes ces start-ups en allant sur la page facebook de l’institut français de Tunis. Toutes valent à coup sûr le détour … Vous ne le regretterez pas.

Là où il y a des femmes, il y aura toujours des solutions …

                                                                                   Article écrit par une femme, Zeineb Enneifer Ben Ayed.