Après la pandémie du Covid-19 et l'arrêt des événements et manifestations culturelles ou leur changement de format, les choses reprennent leur cours dans ce contexte Mr Hubert Tardy-Joubert répond à nos questions :
Parlez nous de votre expérience en Tunisie depuis votre prise en fonction
Je suis arrivé en Tunisie en septembre dernier, j’avais beaucoup de dossiers à gérer pour assurer la continuité. J’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de gens à Tunis mais également dans les différents gouvernorats vu que je me suis beaucoup déplacé à la rencontre des différentes écoles françaises, les partenaires de l’Institut français et les associations. Je retiens un vrai enthousiasme et mon objectif c’est de continuer de développer les différents projets.
Quelles sont les prochaines opportunités de collaboration entre la France et la Tunisie à court et Moyen-terme?
Il y en a plusieurs, d’abord dans le domaine culturel, on essaye de programmer beaucoup d’échanges entre les artistes, les créateurs, les formateurs français et tunisiens. Des projets sont également prévus aussi dans le domaine associatif sur des sujets de libertés, de droits et d’inégalités, également sur les questions relatives aux grandes préoccupations environnementales de notre temps.
Il y a des partenariats aussi à développer dans le domaine éducatif notamment dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Selon vous quels seraient les axes à améliorer dans les relations culturelles entre la France et la Tunisie ?
Moi mon souhait c’est que l’on puisse favoriser la circulation, faire de beaux spectacles avec de bons artistes, spécialement les jeunes talents, faire en sorte que des artistes français et francophones puissent venir en Tunisie ; car je sens que le public tunisien à soif de ces rencontres qui favoriseront les échanges culturels entre les Tunisiens et leurs homologues français et francophones.
Est-ce ce que selon vous, la culture est un levier pour l'épanouissement de la jeunesse ?
Clairement oui. Je pense que pour les relations entre les pays quel qu’ils soient et c’est le cas entre la France et la Tunisie le lien à travers la culture c’est ce qu’on a de meilleur, ça représente une richesse à développer. La culture en soi représente l’ouverture, la respiration intellectuelle, cela forge la personnalité, la singularité par la voie de la communication et des échanges sur des expériences qui viennent d’autres horizons.
Quelle est votre vision concernant la collaboration avec les acteurs de la société civiles, les artistes, les artisans et créateurs en Tunisie ?
Tout cela forme un environnement très dynamique, par exemple j’ai été à Djerba récemment pour visiter une association qui travaille à la fois dans le domaine culturel et dans le domaine touristique et qui aide à la valorisation de l’artisanat, tout cela fait un écosystème cohérent nous notre but c’est de faire que ses différents acteurs puissent se rencontrer et travailler ensemble
Un mot pour la fin
Je suis heureux d’être en Tunisie, j’espère vous rencontrer bientôt. Mon souhait c’est que l’Institut Français en Tunisie aille à votre rencontre et qu’il soit une plateforme d’initiative et de projets pour vous.