Depuis quelques temps, nous sommes très exposés à des nouveaux termes faisant référence à nos modes de consommation. Ainsi, nous connaissons tous les termes de flexitarien, végétarien, végétalien ou encore vegan.
Ces termes font donc référence à différents modes de consommation alimentaire adoptés par chacun pour des raisons multiples et différentes. Nous vous expliquons donc, dans cet article, la différence entre chacun de ces régimes alimentaires en vous donnant les caractéristiques de chacun.
LE VEGETARISME :
Le végétarisme, par définition est l’arrêt de consommation de viande et l’exclusion de celle-ci de son régime alimentaire au quotidien.
Historiquement, le végétarisme est né en Grèce Antique avec les célèbres philosophes de cette époque. L’un des pères fondateurs de ce mode de consommation alimentaire est le philosophe grec Pythagore. En effet, Pythagore est l’un des premiers à avoir adopté ce régime alimentaire. Ainsi, au début de son apparition, les végétariens étaient nommés « les pythagoriciens » du fait que Pythagore est, majoritairement, le fondateur de cette consommation alimentaire sans viande.
Il existe plusieurs types de végétarisme :
Le lacto-ovo-végétarisme : la consommation des produits issus d’animaux comme le lait, ou les œufs
Le lacto-végétarisme: la consommation des produits laitiers mais pas d’œufs
Le semi-végétarisme : l’arrêt de consommation de viande mais le maintien de celle du poisson, des fruits de mer voire de la volaille. Ce régime est très proche du régime méditerranéen
Les bienfaits du végétarisme sont, tout d'abord, la diminution du risque de maladies cardio-vasculaires car élimination de la viande et donc des acides gras saturés retrouvés dans celle-ci.
Ensuite, le deuxième bienfait de ce régime alimentaire est l'observation d'un taux de cholestérol plus bas que celle des personnes omnivores suite à l'arrêt de consommation de viande grasse.
Par la suite, le régime végétarien est riche en fibres grâce à la consommation de légumes et céréales complètes, permettant ainsi de diminuer les risques de diabètes ou encore de lutter contre les troubles du transit.
De plus, nous pouvons remarquer, suite à des observations, que l’absence de viande permet de diminuer les risques de contamination par les bactéries et les virus présents dans celle-ci (exemple : H. pylori, Campylobacter, encéphalopathie spongiforme bovine, etc.).
Enfin, le régime végétarien permet de prévenir les cancers de la prostate et du colon du fait de la consommation importante de fruits et légumes, au faible taux de matière grâce dans les plats consommés par les adeptes de ce mode de consommation et enfin l’absence de consommation de viande carbonisée, fumée ou simplement contenant des nitrites, nocifs pour l’Homme.
LE VEGETALISME:
Le végétalisme, par définition, est l’arrêt et l’exclusion de consommation de produits d’origine animale, en plus de la viande, dans son régime alimentaire quotidien. Une personne végétalienne ne consomme donc pas de viande (rouge ou blanche) mais ne consomme également pas d’œuf, de lait, de produits laitiers et autres produits alimentaires d’origine animale.
Dans le cas de ce type de consommation quotidienne, plusieurs alternatives sont possibles. Par exemple, pour le lait, il existe plusieurs alternatives végétales telles que le lait d’amande, d’avoine, de noix de coco etc. Ces laits végétaux apportent donc des vitamines et minéraux nécessaires pour le développement corporel humain sans sacrifier un goût agréable pour les consommateurs des produits sélectionnés.
D’autres alternatives sont également mises en place, nous pouvons donc citer les beurres végétaux, les viandes végétales etc.
Historiquement, le végétalisme remonte à 1806. A cette époque, les scientifique et docteurs avaient mis en évidence et mis en garde contre la consommation d’œufs et de produits laitiers pouvant être nocifs pour l’être humain car ils transportent des bactéries et virus d’origine animale.
Ce n’est qu’en 1948, avec l’apparition de la vitamine B12, pouvant remplacer les bienfaits de ces aliments, que le végétalisme est démocratisé et devient populaire auprès d'un grand public.
Les bienfaits du végétalisme sont majoritairement les mêmes que le régime végétarien cependant nous pouvons ajouter la diminution des risques de contamination par le virus de la salmonelle, présent dans les œufs. Cependant, une personne végétalienne doit prendre un complément alimentaire qui est la vitamine B12 pour l’apport en vitamines manquantes du fait de l’exclusion des produits laitiers, des œufs et du miel.
LE VEGANISME :
Le mot véganisme est d’origine anglo-saxonne. Le mot anglais d’origine est donc vegan. Le père fondateur de ce style de vie, car le véganisme est un mode de vie en plus d’être un mode de consommation, est l’américain Donald Watson, officiellement connu comme premier adepte du véganisme. Le terme vegan est donc crée en 1944 et la première Vegan Society est créée en 1948. Cependant, ce n’est que dans les années 1970 que le véganisme connait une expansion en Amérique du Nord suite au World Vegetarian Congress (Congrès Mondial du Végétarisme).
Ainsi, le véganisme, par définition, est un mode de vie excluant tout produit d’origine animal de la vie quotidienne d’une personne.
Une personne adopte ce mode de consommation en excluant donc de sa vie quotidienne tous les produits d’origine animal, cela comprend donc la consommation de vêtements en laine ou en cuir et autres produits dont la fabrication est néfaste au bien-être animal.
Le véganisme, étant un mode de vie incluant le régime alimentaire végétalien, a donc les bienfaits apportés par le régime végétalien. D’autre part, au niveau de la consommation quotidienne, autre que la consommation alimentaire, les adeptes de ce style de vie est la lutte contre l’exploitation animale par le marché alimentaire. Cela consiste donc à l’exclusion des vêtements fabriqués à base de textile animal. Le véganisme est également le boycott des produits cosmétiques testés sur les animaux et comportant des ingrédients d’origine animale.
Photographie de Tacos Vegan
LE FLEXITARISME :
Le flexitarisme, par définition, est un régime alimentaire qui n’exclus rien de la consommation alimentaire quotidienne que ce soit viande, et autres produits d’origine animale. Cependant, le flexitarisme est la diminution de la consommation de viande par ses adeptes.
Historiquement, le terme flexitarien est apparu en 2003 dans le dictionnaire américain. Ce mode de consommation est par ailleurs connu pour être un régime de transition entre le régime omnivore (où on mange de tout) et le régime végétarien.
Les bienfaits du régime flexitarien sont similaires à celui du régime végétarien : diminution des risques cardio-vasculaires et diminution des risques d’obésité. La consommation de poisson permet l’apport en oméga 3 mais attention, une consommation trop importante de poisson, qui est une viande grasse, peut au contraire augmenter les risques de maladies cardio-vasculaires.
LE REGIME PALEOLITHIQUE :
Le régime alimentaire paléolithique est, par définition, la consommation de protéines animales ainsi que la consommation de végétaux. Ce régime alimentaire exclus les céréales, les produits laitiers et autres produits industriels. Les adeptes de ce mode de consommation stoppent également leur consommation de viande rouge mais continuent de consommer de la viande blanche ainsi que du poisson.
Ce mode de consommation, adopté notamment par les sportifs de haut niveau, veut donc reproduire le régime alimentaire de nos ancêtres à la période paléolithique, d’où il tient son nom.
Les bienfaits du régime paléolithique sont, dans un premier temps, la perte de poids grâce à la suppression des féculents et des aliments transformés. Ensuite, dans un second temps, les problèmes de transit sont également améliorés, à l’aide de l’ingestion d’une grande quantité de fruits et légumes qui sont une source de fibres végétales. Enfin, la consommation d’oléagineux riches et d’oméga 3, avec modération, permettent, quant à eux, de diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires.
Quelques conseils si vous souhaitez changer de mode de consommation :
-connaître ses motivations et en être convaincus
- se renseigner auprès d’un nutritionniste car chacun est différent
- Diversifier ses recettes pour ne pas se lasser et se sentir frustré de ne pas manger certains aliments
- Ce n’est pas grave si vous n’arrivez pas à continuer dans un mode de consommation précis tant que vous êtes en accord avec vos convictions.
En conclusion voici un tableau récapitulatif des différentes pratiques alimentaires et les aliments consommés par chacune.
En bonus, une vidéo de sensibilisation à la cause animale pour clôturer notre article:
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