Portraits d'artistes

Nacim Gastli jeune DJ producteur très talentueux!

Nous avons eu le plaisir de découvrir le travail de Nacim Gastli ;

Nous avons directement été touchés par la finesse de ses sons : classe, dansante et folle d’inventivité. Il livre des performances dites ‘hybrides’ : un habile assemblage de musique minimaliste électronique accompagné de tonalités rythmiques orientales.

Grâce à la qualité de ses productions, il est devenu rapidement une des figures les plus populaires de sa génération.

Rencontre.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?            

Je m’appelle Nacim Gastli. J’ai 22 ans. Je suis étudiant en ingénierie informatique. Parallèlement, je suis DJ et producteur.


Pouvez-vous nous parler de votre amour pour le Djing ?

Tout a commencé à l’âge de 12 ans, j’ai appris à jouer de plusieurs instruments ; à commencer par ‘El oud ’ puis la guitare.

Cependant, je me suis vite rendu compte que je ne voulais plus faire des reprises de chansons. J’avais mes propres idées et sons que je voulais propulser à tout prix.
J’ai commencé avec la musique électronique et ça m’a pris beaucoup de temps ; mais avec de la pratique, j’ai pu enfin concrétiser les idées qui me passent par l’esprit.

Comment qualifieriez-vous votre musique ?

Les mots m’échappent ; C’est compliqué de donner un qualificatif définitif. Mais ce dont je suis sûr, c’est que le but de mes sons est de générer des émotions au public..
Mes sets proviennent évidemment d’une inspiration et permettent de percer le moment présent et d’emmener les gens plus loin quand ils la reçoivent. Le tout, pour qu’ils puissent fermer les yeux et ressentir le vrai feeling qu’est la musique, un feeling qui leur est propre.

Avez-vous signé avec des labels ?

J’ai signé mon premier contrat à l’âge de 16 ans ; à cette époque, j’en ai signé beaucoup et j’ai fini par me rendre compte que je perdais ma vision artistique. Du coup, j’ai commencé à travailler tout seul dans mon studio jusqu’à ce que je signe un contrat avec Art Vibes Music et Souk Records !

Quel est votre parcours jusque là ?

Je suis autodidacte ; je n’ai pas eu de formation particulière en Djing ou en production. J’apprends seul avec la plus grande des passions.

Ceci dit, j’ai joué au Yüka, Jobi, BoraBora, Carpe diem, Treesome, 1821 Burning Room, l’opéra à Hammamet…

Parlez-nous de cette touche orientale et originale qu’on retrouve sur tous vos sons

J’utilise beaucoup El Oud, le violon et le Qanun, parce que je trouve que ce sont des instruments pleins de progressions d’accords tangibles et sensibles qui génèrent beaucoup d’émotions.

Concrètement, comment vous transformez une idée en un son ?

Il faut qu'il y ait au moins un élément qui m'inspire pour que je commencer à travailler un morceau ; ça peut commencer par une mélodie, une idée abstraite ou même une percussion ; un son en traîne un autre jusqu’à donner vie à une chanson complète.


Quel est votre meilleur mix ?

Il y a le remix de Jarra, pour moi c’est le meilleur titre que j’ai produit et l’edit d’Al Akhtal Rhapsody de Dhafer Youssef ; j’ai passé beaucoup de temps à le produire : j’ai essayé de conserver leurs idées en apportant ma propre touche.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Mon meilleur souvenir, c’est quand j’ai commencé à voir le public déchaîné lors de l’édition de Fairground Festival 2018 sur la scène alternative où j’ai eu la chance de jouer. Quand je m’en rappelle, j’ai des frissons.

A un moment de la soirée, j’ai été aveuglé par les torches. Ce fut une expérience formidable pour moi surtout de voir un public sortir de l’enchantement à une pure jubilation collective.
Je n’oublierai jamais aussi ma première date au Yüka, tous mes amis étaient présents, heureusement que c’était filmé par Full Fuel, je ressens encore les mêmes émotions quand je regarde la vidéo.

Quel est votre son du moment, celui que vous écoutez en boucle ?

Bukahara - Shibren - (Timboletti Remix) sortie sur le label Rebellion der Träumer.

Avez-vous des conseils pour les gens qui souhaiteraient peut-être s’y mettre ?

Pour apprendre rien de mieux que de regarder des tutoriels sur YouTube, on trouve de tout pour toutes les platines et styles, c’est une vraie mine d’or.

Prenez le temps qu’il faut avec vos productions et assurez-vous qu’elles soient de qualité et qu’elles tiennent la route. Et c’est comme cela que vous pourrez passer de zéro à cent très rapidement. C’est la bonne chose de l’ère d’Internet.

Quand on aime ce que l’on fait, qu’on le fait avec amour, il n’y a aucune raison que vous ne réussissiez pas. Le message à faire passer c’est donc de continuer à croire en ses rêves.

Comment peut-on vous suivre ?

J’espère avoir réussi à vous en faire découvrir un peu plus sur moi et mon univers.

Pour les gens qui ne me connaissent pas, vous pouvez me suivre sur mon compte Instagram, ma page Facebook ou Soundcloud : Nacim Gastli.

Son Actualité

Il s'est produit dernièrement les 2, 3,15 et 17 Août 2019 passé successivement au Sandy Beach dar Jerba (Djerba), à Habibi tunis gammarth, Yuka tunis Gammarth et au Wax Bar Gammarth

S.J