En Tunisie, l’art est devenu un maitre mot de l’expression de soi.
Notre pays regorge de jeunes talents qui se distinguent par leur créativité et la beauté de leurs œuvres.
Voici six comptes Instagram d’artistes uniques qui vous transporterons dans leurs univers décalés.
Aicha Zarrouk
Ayant la fibre artistique depuis l’enfance, et un intérêt particulier pour l’art contemporain, Aicha crée des œuvres qui mettent en scéne des situations incongrues et parfois cocasses inspirées de l’enfance, de l’Histoire et de l’actualité .Associant photographie et peinture, elle substitue l’image classique à l’inventivité et la fantaisie.
Potus
Passé maitre dans l’art du collage, Potus nous livre des œuvres à l’effet visuel saisissant.
L’artiste nous entraîne dans un univers utopique, entre double pupilles, animaux surdimensionnés et contraste de couleurs.
Moderne et percutant, son compte Instagram ne vous laissera pas indifférent.
Shoof
Enfant de la médina de Tunis, Hosni Hertelli – de son vrai nom – déconstruit l'alphabet arabe pour s'interroger sur la place du langage dans nos sociétés contemporaines.
Utilisant de la peinture, qu'il dilue avec plus ou moins d'eau, le street artist tunisien dessine des morceaux de lettres qui dégoulinent. Shoof bouscule l'alphabet arabe avec sa calligraphie étourdissante.
Atef Maatallah
Revisitant les codes de la figuration narrative par une illustration rigoureuse des images du quotidien et hantée de personnages au regard incertain, l’œuvre de Atef Maatallah apporte une vision réaliste, parfois acerbe, sur le contexte sociopolitique de la Tunisie contemporaine et sur la condition humaine dans le monde actuel.
Mohamed Ben Slema
Mohamed Ben Slama est un artiste peintre tunisien né en 1974 à Tunis. La peinture de Ben Slama se veut anonyme : les portraits sont soigneusement dissimulés, cachés avec brio et finesse. Se greffent sur ces visages insaisissables des histoires et des légendes. L'artiste puise son inspiration des contes populaires.
Thamer Mejri
Fortement inspirées de Roland Barthes, Derrida, Picasso et David Lynch, les toiles apophatiques de Thameur Mejri sont une déconstruction dans la chair, exprimant ce qu'il appelle un "exorcisme laïc" pour donner un sens à la façon dont nous, humains, sommes conditionnés par le dogme, les circonstances et l'élite au pouvoir.